MONGOLIE RANDONNÉES ÉQUESTRES

Rendez vous à l’aéroport et envol pour rejoindre OULAN BATOR.

Nuit en vol.

A votre arrivée transfert pour rejoindre OULAN BATOR

Petite visite de la ville.

Nous monterons à Zaïssan, mémorial Russo-Mongol, situé sur une petite colline qui offre une vue imprenable sur toute la ville. Puis visite du musée d’histoire, aperçu de la complexe succession d’empires et de tribus sur le territoire mongol.

Puis visite du plus grand monastère de la Ville, Gandan, très fréquenté par les Mongols.

Oulan Bator est construite sur les berges de la rivière Tuul, anciennement Urga, en l’honneur du fils d’un grand seigneur Mongol.

Le nom de Ulaan Baatar fut donné à la capitale lors de la proclamation de la république populaire de Mongolie, ce nom signifie « héros rouge ».

Les rues de la capitale sont bien moins mouvementées en hiver, qu’en été, mais il y règne une agitation permanente, y compris tard dans la nuit.

La ville est divisée en plusieurs quartiers, qui présentent de grandes diversités, on peut aussi y voir des yourtes en plein centre ville.

La croissance d’Ulaanbaatar est surprenante et vous trouverez à la capitale, toutes les commodités de la vie moderne.

Diner en ville Nuit à l’hôtel

Longue traversées de steppes et vallées qui paraissent interminables, pour laisser derrière vous les vertes prairies et arriver dans la zone semi-désertique et sablonneuse d’Ogii.

Ogii Nuur est un splendide lac en fond de vallée désertique. Installation sous la yourte dans un camp de tourisme.

Tsetserleg est située entre la rivière Tamir et la célèbre Chuulut, l’une des plus poissonneuses du pays.

Cette ville est la plus verte de tout le pays et le nom de Tsesterleg, signifie jardin. Tsetserleg a été construite à l’emplacement de l’un des monastères les plus importants du pays, de très nombreux vestiges de ce passé sont présents partout autour de la ville.

Tsetserleg, connut un passé très riche, de par ses pâturages, mais aussi ses diverses sources d’eau chaude présentes dans la région.

Déjeuner au village- arrivée à Tsetserleg vers 16h; encore un peu de piste pour rejoindre Bulgan, l’endroit où Ganzo plante son camp tous les étés.

Ganzorig, grand gaillard, ancien champion de lutte, qui est maintenant devenu nomade et surtout un éleveur de chevaux renommé de la vallée.

Avec Ganzorig et sa famille, vous découvrirez la gentillesse légendaire et le sens de l’accueil des nomades.

Installation sous la yourte.

Découverte de la vie nomade et aussi préparation du matériel, pour le départ du lendemain. Soirée avec vos hôtes.

La vie nomade est à la fois paisible et bien remplie, les taches journalières s’enchainent, sans que la notion du temps ne viennent s’immiscer.

Pas de stress, mais pas non plus le temps de faire la sieste.

S’occuper de pousser les troupeaux qui se rapprochent des yourtes en soirée, vers de meilleurs pâturages, transformer le lait de la traite de la veille, yaourt, fromage, airag (fameux lait de jument fermenté), séparer la crème de lait, etc….

Préparer les repas, et la fin de la journée approche, le moment de la traite. Des petits feu sont allumés avec des bouses de vaches séchées, pour produire de la fumée qui éloignera mouches et moustiques.

Pendant ce temps, les hommes sont occupés avec les chevaux et les yacks,

il y a tout le temps quelque chose à faire, regrouper le troupeau, sélectionner les chevaux pour la monte, d’autres qui participeront aux course de l’été.

Chaque membre de la famille à sa place sous la yourte et un travail attribué, les jeunes enfant sont souvent occupés au ramassage du crottin pour le faire sécher, les plus grands s’occupent des agneaux et des veaux.

Et bien sûr, des travaux de dernière minute, trouvent toujours une place pour remplir l’espace de la journée, comme réparer les feutres de la yourte, laver les toiles et bien d’autres.

Rythme immuable dans la plus pure tradition Mongole.

Départ pour le circuit de randonnée équestre dans cette superbe vallée… Respirer au rythme de la steppe…

Nuitée sous tente près d’un campement de nomades.

Vous vivrez à l’heure nomade en compagnie de notre équipe de guides locaux. Le matin, démontage du camp qui sera chargée sur le char à yack ou sur les chevaux de bât.

Puis randonnée à cheval, randonnée, qui sera bien entendu adapté à votre niveau d’équitation.

Pose pique-nique, rencontre avec d’autres familles des vallées avoisinantes…. Et le soir, montage du bivouac, toujours aidé par nos amis éleveurs nomades. Une vraie « aventure », comme le vivent les nomades, lors de leurs changements de camps.

Les nomades ont plusieurs camp, cela dépend des régions et de la richesse des pâturages, dans l’Arkhangay, là ou se déroulera votre périple, les familles ont généralement 3 camps et se déplacent uniquement 3 fois durant l’année, une fois pour se réfugier dans leur camp d’hiver, puis au printemps…vers leur emplacement de printemps qui est aussi très souvent le camp d’automne et enfin, rejoignent les vastes pâturages quand l’herbe est assez grasse.

Très souvent, les familles coupent le foin au camp de printemps et une dernière fois quand ils sont au camp d’automne ; ce foin sera utilisé pendant l’hiver, pour aider les bêtes à affronter la rudesse du froid

Les chevaux Mongols, sont à la fois paisibles et sauvages. Vous trouverez monture à votre goût : ils peuvent être dociles et doux, comme fougueux et alertes ! Il faut de toute façon suivre les conseils du guide pour entretenir de bonnes relations avec sa monture.

Le cheval, fierté des Mongols, est au centre de toute une civilisation. Le grand Khan a rendu célèbre les armées de cavaliers Mongols à travers tout le continent.

Les chevaux sont en général montés vers l’âge de 2 ans, tout un rituel toujours très présent entoure les étapes du dressage des chevaux.

Tout au long de l’année, sont organisées des courses de chevaux, les plus célèbres étant les courses du Nadaam, au mois de juillet et celles de Tsagaan saar, nouvel an Mongol en Février.

Les mongols montent à cheval très jeune et il n’est pas rare de voir de jeunes cavaliers de 4 ans, participer à une course. Des Nadaams peuvent être organisées tout au long de l’année, pour célébrer un événement particulier.

La jument a aussi un rôle très important dans la culture Mongole et n’est que très rarement utilisée pour la monte. Le célèbre lait de jument fermenté, ou Aïrag, donne lieu à différents rituels et on lui attribue des vertus médicinales.

Les juments ne sont traites qu’à partir du printemps et en été.

Le reste de l’année, les Mongols fabriquent un autre alcool à

vache ou de yack, appelé « vodka Mongole » ou « vodka blanche », issue de la distillation de lait fermenté.

L’itinéraire que vous emprunterez est dépendant de votre niveau d’équitation, mais aussi de la météo, de la richesse des pâturages et de l’emplacement des camps des autres familles.

Il nous est donc impossible de vous préciser un circuit…

Il est juste certain que nos guides locaux auront à cœur de vous faire découvrir leur pays, leur culture…leurs mets traditionnels. Il ne vous restera qu’à vous laisser aller, vous laisser guider par eux, pour vivre de vrais moments de partage, d’échange de culture, car ils sont bien souvent tout aussi curieux d’apprendre sur vous, que vous ne le l’êtes à leur égard.

DERNIÈRE JOURNÉE DE CHEVAL et retour au camp de Ganzo dans l’après-midi. Installation sous la yourte. Soirée festive, soirée Khorkhog ! Pour célébrer la fin de votre « aventure » nomade.

Le Khorkhog est certainement le plat le plus traditionnel et le plus prise des Mongols, l’origine de ce plat remonte aux grandes invasions.

Le grand Gengis lui-même aurait pensé

cette méthode de cuisson avec des pierres rougies dans le feu …

A cette époque, point de grosse marmite pour faire manger l’armée du grand Khan, car tout simplement, la peau de la chèvre entière était utilisé comme récipient, débitée en petits morceaux, la viande était ensuite replacé dans la peau de l’animal avec des cailloux rougis dans le feu, des légumes et épices.

De cette méthode appelée Bodog et qui est toujours pratiqué, est née le Khorkhog, préparé avec du mouton et cuisine dans un récipient en métal. Un plat qui ne se propose que pour de grandes fêtes ou évènements particuliers.

La monte du cheval Mongol, fidèle à son ancêtre, le cheval Mongol ressemble à un double poney, d’environ 1,50 m au garrot. Il est à la fois vénéré et utilisé comme animal de travail. Les Mongols n’attribuent pas de nom aux chevaux et le vocabulaire Mongol est incroyablement riche en termes désignant les chevaux, pour la couleur, le caractère, le gabarit, etc.… Il est taillé pour la randonnée y compris en conditions difficiles. 

Ancienne capitale de la Mongolie, puis les dunes du petit Gobi.

Karakorum connut les fastes d’une cité impériale durant quelques 140 ans mais ne fut capitale de l’empire que durant 32 ans.

En 1235, Ögödeï, fils de Gengis Khan, fait bâtir un rempart de protection de plus de 2 km autour de la ville, c’est aussi à cette époque, que la ville prend son ampleur de centre économique et politique.

Toutefois, conservant leurs coutumes nomades, les membres de la cours royale, n’habitent pas au palais, qui ne sert que de lieu de réceptions, mais aux alentours de la capitale, dans des yourtes.

De cette riche cité impériale ne restent que peu de vestiges, les briques ayant été utilisées pour la construction du temple d’Erden-Züü, sur le site exact de l’ancienne ville. La Karakorum actuelle appelée Kharkhorin, est située à quelques kilomètres de là.

Les vestiges de cette énorme cité sont visibles tout autour du site, partir des collines alentours.

Actuellement, Kharkhorin est le centre administratif de la région. C’est un grand centre agricole, avec un canal d’irrigation qui provient de l’Orkhon.

 Visite de l’ancienne capitale transformée en monastère.

Nous nous arrêterons près de Rashaan, aux portes du “petit Gobi”, au pied des dunes de sable. Cette région est particulièrement belle et de nombreux nomades s’y sont installés.

Entre formations rocheuses et dunes de sables, d’où son nom de « petit  Gobi »,   cette  région  regroupe  de  nombreuses  familles nomades, grâce à la présence d’oasis de verdure.

Installation au camp de yourte Monaltai.

Journée de retour en véhicule, 6 heures de voyage dont La moitié du se fera sur piste, l’autre, sur une route goudronnée. Installation à l’hôtel – repas de fin de séjour.

Journée en ville, derniers achats. Spectacle de danse et de chants traditionnels en soirée.